On se sert les coudes

Entretien avec réalisé le à Paris (France)
et publié le .
Notre relation entre patients quand on est en hôpital psychiatrique est très belle, en fait. On est très solidaires les uns avec les autres parce qu'on subit des choses tellement dures – on est sédaté par des médicaments, on peut plus parler, on bave, on tremble, on peut plus penser, on peut plus rire. Donc, forcément, comme on subit tous ça, on se sert les coudes. Et c'est génial. François D.. Usager des services de psychiatrie travaillant dans un centre de santé mentale pour enfants et adolescents à Paris (France).